Notre Association
Les Choristes
Saison 2003-2004
Saison 2008-2009
Saison 2009-2010
Saison 2010-2011
Saison 2012-2013
Saison 2013-2014
Saison 2014-2015
Saison 2015-2016
Saison 2016-2017
Saison 2017-2018
Saison 2018-2019
Saison 2019-2021
Nous écouter.
Nous écrire
     

Evénementiel
Actualités
Mentions légales

 

Ensemble vocal
"Coup de Chœur"

 
Guy LAFARGE ( 1904 - 1990)
 

Lafarge

Guy Lafarge (Périgueux, 5 mai 1904 - Paris, 17 décembre 1990) est un compositeur français.
Diplomé de l'Ecole des travaux publics en 1926, le service militaire lui donne l'occasion d'aborder la composition : sa première oeuvre ("Le Capitaine Tic", d'après Labiche) est en effet créée en 1928 par les soldats de son régiment !
Un fois rendu à la vie civile, il commence des études musicales approfondies à Bordeaux.
En 1930, "Niquette" est créée au Trianon Lyrique
Elle sera suivie au même théâtre des deux autres oeuvres écrites par Guy Lafarge avant-guerre.
Musicalement (le théâtre choisi l'indique d'ailleurs clairement), elles sont bien faites, les partitions copieuses mais suivant au début assez peu la mode (le seul fox-trot de "Niquette" est assez maladroit), et surtout assez peu personnelles.
Les livrets vont d'ailleurs dans le même sens, se situant dans les deux premiers cas hors du temps.
En 1934-35, Guy Lafarge entreprend l'adaptation de "L'Oeuf à voiles", roman burlesque de Cami sur la découverte de l'Amérique, mais la disparition de Dranem, pressenti pour le rôle principal (Christophe Colomb !) remet le projet aux calendes grecques.

En 1937, une mini-opérette en un acte écrite avec Willemetz et Guitry, "Camille ou Tu seras gendarme" boucle la série des oeuvres de Guy Lafarge de l'avant-guerre.
En revanche, il commence à la même époque à composer des chansons, qui le pousseront vers un style plus populaire.
En 1942-43, il écrit trois pièces oubliées ("Belamour", avec Milton et "La Course à l'amour", avec Georges Guétary aux Nouveautés, puis "Les Débrouillards de la Garonne" à Bordeaux). Il se consacre ensuite surtout à la chanson, avec le plus grand "tube" de sa carrière, "La Seine", en 1948. Il faut attendre 1950 pour le retrouver sur scène avec "Il faut marier maman", son plus gros succès théâtral. Suivront "La Leçon d'amour dans un parc" (1951), "Schnock" (1952, revu en 1957 sous le titre "L'Ecole du bonheur"), puis enfin "La belle Arabelle" créée par les Frères Jacques en 1956. Ce sera sa dernière oeuvre parisienne, la comédie musicale ayant jeté ses derniers feux dans la capitale.
Mais après quelques années consacrées à d'autres activités, Guy Lafarge, comme Pascal Bastia et quelques autres, retourne à son piano, et compose pour les théâtres de province six nouvelles pièces : il commence par achever "Entrez dans la danse" (Lille, 1964), sur la vie de Valentin le Désossé, dont la gestation aura duré presque 20 ans, puis "Un Chapeau de paille d'Italie" (d'après Labiche, Strasbourg, 1966), "Les Noces de Bouchencoeur" (encore Labiche, Besançon, 1966) "L'oeuf à voiles", enfin ! (Nantes, 1977), "Le Petit Café (d'après Tristan Bernard, Mulhouse, 1980) et "La Cagnotte" (Labiche toujours, Lille, 1983).
Il fut également pendant tout l'après guerre directeur artistique chez Decca (où il présida à l'enregistrement d'une quantité d'opérettes), et eut de nombreuses responsabilités officielles, comme son aîné Maurice Yvain qu'il admirait tant.